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26 décembre 2007

Ma nuit de Noël....

Cette nuit là fut particulière; tout à commencer la nuit précédente où mon Matou avait une vilaine toux, une méchante fièvre et par-là même une insomnie.

Toute la journée, je me suis affairée pour leur donner un petit goût de Noël, celui qu'ils transmettront peut-être à leurs enfants: bonshommes en pain d'épices, dessins animés bien choisis, jeux, dessins...mais toujours cette fichue bronchite!

Le réveillon se préparait doucement, notre invité, la maman de mon charmant, débarquât avec une vile gastro...non, rien ne m'ébranlera, on fêtera Noël et la visite du Bon Monsieur!!

Mais c'était sans compter mon charmant et sa maman qui décidément me rappellent bien que Noël, ils ne l'aiment pas; des vilains souvenirs reviennent à la charge...là, je rends les armes. A 21h, mon couche-tard, mon malade va se coucher sans mettre ses chaussures au pied du sapin, je le porte, et nous le faisons tous les deux. Il oublie les gâteaux dans l'assiette et la carotte...mes yeux s'embrument, l'année prochaine l'existence du Père Noël ne sera plus remise en question, cela sera une assurance!

Le repas fût mal fichu, mon charmant qui se remet tout juste d'une violente blessure au dos, souffre et s'allonge sur le canapé avec Morphée...il a travaillé toute la journée, il ne faudrait pas l'oublier.

A 22h, les zébulons grognent, même pas eu le temps de leur lire une histoire, une belle...mon invité décide de partir, les routes de campagne sont très verglacées et elle est fatiguée...

Me voilà seule...pas tout à fait, ma vaisselle m'attend...reste le dessert de demain que j'ai promis d'emmener.

A minuit, je tournais ma crème anglaise en écoutant France Inter, dans le bleu de mes yeux, je pense que les vagues déferlaient un peu.

Je vais chercher tous les présents, les dépose avec l'aide de mon charmant...nous regardons ensemble ce beau sapin.

Ma nuit fut courte car la toux encombrait et gênait mon zébulon, je pris mes coussins et alla le retrouver dans son lit; une nuit particulière tout en haut, à chuchoter pour ne pas réveiller notre compagnon du dessous, à le rassurer sur le fait que même malade le père Noël ne l'oublierait pas, écouter les voisins rentrer, s'assoupir....se réveiller par mon grand garçon qui ne fait rien discrètement, mon charmant étonné que je ne sois pas plus près de lui. Se retrouver tous les trois, puis quatre sous la couette devant les dessins animés et attendre que leur petit frère se réveille...bon, dans un quart d'heure vous pouvez aller lui chuchoter quelques jolis mots pour qu'il se lève.

On attend que tout le monde se lève, tous devant la porte de la salle à manger, à 3, on ouvre....j'allume le sapin et j'aime voir les mêmes petites étincelles dans leur yeux et les écouter dire que le Père Noël ne les a pas oubliés. J'emprisonne au fond de mon coeur et de ma tête leurs sourires, leur surprise...et puis je monte la superbe cabane. Moi, je déballe toujours la dernière, préférant nettement offrir que recevoir...regrettant encore de ne pas avoir eu le temps de choisir un joli présent à mon charmant...

Il faut déjeuner et aller ouvrir d'autres paquets, se dépêcher...un repas de midi fabuleux et là j'en fût très surprise...mes présents mûrement réfléchis et d'autres confectionnés ont bien plu.

On remet tout cela dans une autre maison mais là, la fatigue se fait sentir et demain mon charmant se lève tôt, alors on dîne sans faim et on rentre se coucher...en essayant de garder que le bon, le beau, les sourires, les mots tout beaux dits la pudeur mais que je prends et que j'engrange pour les jours plus douloureux.

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Commentaires
L
joliment raconté ! et oui ce n'est pas tjs une effusion de joie, Noël... plein de bises !
M
Ton Noël est joliment raconté. Merci. <br /> Marjorie
A
comme tu dis joliment ton ptit noel !!<br /> je retiens que malgré cette vilaine toux qui s'est invitée sans demander la permission, vous étiez plus que tout ensemble et c'est ça qui est bien ;-)<br /> mille bises post noel
T
Comme je te comprends... et puis cette tension -plutôt agréable - nous met les nerfs à vif et voilà tristes si tout ne se passe pas comme prévu. <br /> <br /> J'ai connu ça, souvent, le 31 décembre pour ma part.<br /> <br /> Bises et essaie de te reposer les jours qui viennent.
S
On disait à l'amiable ? mais c'était pas facile chez toi comme chez moi...ma fille est terrassée par la grippe et je commence à frissonner aussi...vivement plus tard !
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